Transports en Côte d’Ivoire : Comment se déplacer facilement

Bienvenue en Côte d’Ivoire. Les transports urbains ou interurbains ne sont pas toujours évidents. Mais on finit par s’y accommoder. Alors si vous venez d’arriver pour la première fois dans la capitale ivoirienne, cet article vous aidera à coup sûr. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur les moyens de transport à Abidjan et partout en Côte d’Ivoire. Are you ready, On démarre maintenant !

La Côte d’Ivoire et ses transports

Se déplacer à Abidjan

Si vous venez d’arriver à Abidjan, il faut savoir plusieurs choses sur les transports dans la capitale.

Le taxis ou l’art de négocier

Communément appelés taxis compteur, ils sont immédiatement reconnaissables à leur couleur rouge et leur lanterne jaune. Ils circulent uniquement au sein de la ville d’Abidjan.

Officiellement, le compteur installé dans le taxis abidjanais est sensé définir votre trajet. Nous disons officiellement car dans les faits, ce n’est pas du tout le cas. Avec le taxi compteur, vous négociez le montant de votre course AVANT de monter. En règle générale, le chauffeur essayera toujours de rajouter 500 f sur le montant annoncé. TOUJOURS ! D’ailleurs on se demande pourquoi ce montant en particulier. Enfin bref ! Mais ne vous laissez pas démonter. Faites ressortir tous vos talents de négociateur. Votre portefeuille vous remerciera.

Le petit nom du taxi : Woyo

Le woro-woro

Alors eux c’est une autre histoire. Un peu caméléon, ils prennent une couleur différente d’une commune à l’autre. Vous l’aurez compris, ce sont des taxis communaux. Ils sont donc sans compteur.

Mais par contre, ils ont des tarifs définis (pour le bonheur des contribuables). Avant de monter, vous savez déjà combien vous allez payer.
Mais, il est possible de négocier en demandant à payer un peu moins. Attention, cette carte est à utiliser si votre trajet n’est pas long. Selon le mood du chauffeur à ce moment précis, mood qui dépend d’ailleurs de beaucoup de facteurs tels que le 3e café serré du jour, rackettage homologué des charmantes personnes appelé syndicat, etc., il pourra ou non accéder à votre demande.

Une dernière petite chose : Contrairement à d’autres pays africains, en Côte d’Ivoire, on ne fait pas de surcharge dans ce type de transport.

Son petit nom : Le Warren

Le gbaka ou les rois de l’anarchie

Le gbaka est un mini car de 18 places reconnaissable à ses couleurs bariolées. C’est le seul transport en commun avec deux capitaines à bord : le chauffeur et son apprenti. Leur rôle est très simple : Le chauffeur conduit (avec son propre code de la route connu de personne d’autre), l’apprenti s’occupe des encaissements. D’ailleurs, vous le reconnaitrez très facilement. Accroché à la portière d’une main, il interpelle les clients de l’autre. L’apprenti n’a rien à envier à Usain Bolt. Sa passion : taper des sprint dignes des plus grand coureurs pour rattraper le gbaka qui a démarré depuis longtemps.

Le gbaka a aussi des tarifs définis. Mais un conseil, si vous décidez d’emprunter ce transport, ayez la monnaie exacte ! Sinon, vous aurez à expérimenter le phénomène de monnaie « collée » encore appelé « Association ». On vous explique : vous êtes 3 à attendre votre monnaie et à descendre au même endroit. L’apprenti vous donne 1000 f et à vous de vous débrouiller pour trouver la monnaie (que vous n’avez pas) et à vous partager de façon équitable. Généralement, cela se termine en palabre.

Son petit nom : Le Gbake (lire Gbéke)

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Le bus

C’est un moyen de transport urbain très utilisé à Abidjan. En général, vous trouverez des arrêts de bus dans la majeure partie des quartiers. Les lignes sont définies par la Sotra (Société des transports abidjanais), la compagnie en charge de ce type de transport.

Dépendamment du type de service, vous pouvez payer en espèce ou avec une carte spéciale éditée par la compagnie.

Son petit nom : Le Goule

Le bateau bus

Le réseau lagunaire d’Abidjan est aussi exploité pour le transport urbain. Trois compagnies maritimes se partagent la lagune ébrié : La SOTRA qui exerce depuis de nombreuses années, STL et Aqualines tous deux arrivés il y a deux ans.

Ces compagnies relient les quartiers de Treichville, et Koumassi au Plateau, à la Riviera Sol Beni ou encore Mbadon. Les bateaux décollent et s’arrêtent à des heures bien précises. N’hésitez pas à vous renseigner au sein des différentes gares.

Son petit nom : Si vous connaissez le nom nouchi, n’hésitez pas à nous le dire en commentaire 🙂

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Et à l’intérieur du pays, comment on se déplace ?

Si vous cherchez un moyen de transport pour rejoindre une ville de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, il faut savoir qu’il y en a pour toutes les bourses.

L’avion ou le choix de la rapidité

Vous souhaitez rejoindre rapidement une ville de l’intérieur, l’avion est le moyen idéal pour le faire. Aujourd’hui, la compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire dessert 5 villes au départ d’Abidjan : San Pedro, Man, Odienné, Korhogo et Bouaké. Les billets sont à partir de 39 900 f cfa.

Le car

Généralement, ce sont de grands bus d’une capacité de 70 places. Chaque compagnie de car essaie d’offrir à sa clientèle un certain confort afin de rendre le voyage agréable : Climatisation… Téléviseur… etc.

À Abidjan, vous trouverez des gares entièrement dédiées à ces compagnies de cars dans les quartiers d’Adjamé, Yopougon, Abobo, Treichville et Koumassi.

Le massa

Aussi appelés cars rapides, le massa relie une ville à l’autre. Il roule hors d’Abidjan et a souvent une capacité semblable à celle des gbaka. Concurrent du car interurbain, le massa fait aussi beaucoup moins de stops que l’autre.

En marge de ces moyens de transport, il faut savoir qu’il est aussi possible de se déplacer au sein des villes de l’interieur grâce aux woro woro ou aux taxis motos.

Et voilà c’est tout pour aujourd’hui. Vous êtes prêts à arpenter les routes et héler un transport de votre choix. Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. Et n’oubliez pas : Abidjan est le plus doux au monde ! Enjaillez-vous!